Reportages

Documentaires

Ce film-documentaire, où on jurerait parfois entendre le silence, a été tourné au Brésil et en Laponie. Il est un pur bijou pour qui veut comprendre la diversité culturelle des rapports à la nature et réfléchir avec plus de complexité à la notion occidentale d'"écologie".

Est-il seulement possible de nous imaginer, "singes nus" que nous sommes, passer un seul de ces hivers qui nous est montré dans cet étourdissant documentaire? Il suffit d'avoir vu une fois un chamois grattant un sol d'herbe gelé sur une crête rabotée par la bise pour débuter une profonde méditation sur ce qui nous rapproche et nous distingue irrémédiablement de ces athlètes de l'hiver.. 

 

Films

 

Emissions

On ne peut oublier la soif de vie dans les yeux de cette jeune femme aspirante-bergère et confrontée au douloureux choix de deux passions... On lui souhaite de pouvoir convaincre un jour son nouvel amour et de n'avoir pas à choisir. "Une fois que t'as chopé le virus du berger, t'es fini, t'as besoin de ça! Pour moi berger, c'est pas un métier, c'est une façon de vivre." Parions que Marjolaine ne pourra jamais tout à fait se guérir de ce virus...

Certains de ces hommes ont le visage des bardeaux marqués par le temps. On les dirait ébahis d'avoir été happés par un tel métier auquel on arrive comme attiré par une voix...

Emilio, vieillard de 81 ans, seul habitant à l'année du petit hameau "Suisse" dans le Valtournenche italien pas très loin de son plus grand frère "Chamois": cet homme-là, on dirait le tronc d'un vieille arole attendant patiemment sa mort après celle de son (très) vieux chat. De sa vie on ne saura pas grand chose, mais on devine les drames derrière son regard parfois triste. On n'oubliera pas les images d'Emilio couché comme un tas de fagot dans un pré, perclus de rhumatismes, cueillant et se délectant du goût de jeunes pousses de dent-de-lion.